La Video Assistant Referee (VAR) est une nouvelle méthode qui permet d’aider les arbitres de football à diriger une rencontre dans l’équité et si possible dans l’impartialité et offrir un une égale chance aux équipes de se jauger avec une même mesure. Mais au fil des temps l’on constate qu’au lieu d’avoir une assistance vidéo à l’arbitrage l’on tente d’avoir plutôt de l’arbitrage vidéo. Pour corriger ce fait, le président de la commission fédérale des arbitres, Eric Borghini, réclame une nouvelle ligne directrice pour le VAR.
En effet, lors de la 23ème journée de la Ligue 1 française, le Paris Saint Germain (PSG) recevait le stade Rennais au Parc des Princes. Mené par 1 but à 0 le PSG obtient un penalty au bout du temps additionnel grâce à l’intervention de la VAR. Ce fait a fait couler beaucoup d’ancre et de salive à l’instar de Paulo Fonseca, qui exhibe son téléphone pour apporter la preuve irréfutable d’un dysfonctionnement, à Julien Stéphan, qui a ironisé sur le penalty accordé au PSG. Ainsi le président de la commission fédérale des arbitres, Eric Borghini plaide pour une meilleure définition des missions de la VAR auprès du journal l’Equipe. Pour Borghini il faut que « …ce soit de l’assistance vidéo à l’arbitrage et pas de l’arbitrage vidéo ».
A l’allure où vont les choses on pourrait assister à l’avenir à une redéfinition des missions de la VAR surtout son essence qui est de corriger une erreur manifeste de l’arbitre. Pour Eric Boghini il va falloir une rapide décision pour éviter tout équivoque et d’ambiguité.
« S’il faut un nombre incalculable de ralentis et des examens des images sous tous les angles pour s’apercevoir que, finalement, il y a peut-être un doute, on ne devrait pas avoir à intervenir. La décision de terrain devrait prévaloir’’, pense Eric avant de poursuivre : ‘’L’arbitre VAR, c’est le juge de l’évidence. Il faut clarifier les choses car personne ne comprend plus rien, ni les joueurs, ni les entraîneurs, ni les clubs. Les arbitres sont probablement perdus. Il va falloir décider rapidement. Il faut que ce soit de l’assistance vidéo à l’arbitrage et pas de l’arbitrage vidéo. »
Une nouvelle ligne directrice devrait « très probablement » être édictée prochainement par le CFA et la direction de l’arbitrage, sujette à de nombreuses tensions ces dernières semaines, anticipe Eric Borghini. Rappelons tout de même que pour éviter d’avoir un impact négatif sur le déroulement du jeu, la VAR n’est utilisée qu’en relation avec quatre types de situations qui peuvent changer le cours du match:
• But
• Pénalty
• Carton rouge direct
• Identité erronée
