France : Hervé Renard revient sur le ‘’feuilleton’’ avec la Côte d’Ivoire
Après la démission de Jean – Louis GASSET à la tête des Eléphants de la Côte d’Ivoire en pleine Coupe d’Afrique des Nations, CAN, Hervé Renard était pressenti comme son successeur. Il est sorti du mutisme et clarifie certaines choses liées à cet épisode. Il compte aussi s’expliquer avec les joueuses de l’Equipe de France.
Alors que la Côte d’Ivoire était dans le dur en phase de poules, conjugué à la démission du sélectionneur Jean Louis GASSET, l’actuel sélectionneur de l’équipe de France féminine, Hervé Renard passait de peu une courte mission à la tête de la Côte d’Ivoire durant la dernière Coupe d’Afrique des nations à l’issue de la défaite des Ivoiriens (4-0) face à la Guinée équatoriale en phase de groupes.
Présent en Côte d’Ivoire au moment de la CAN, des supporters et certaines autorités ivoiriennes ont souhaité faire appel à Hervé Renard. Hervé était partant pour revenir en Côte d’Ivoire, en parallèle des Bleues, mais il a été retenu par la FFF. Finalement, c’est l’adjoint GASSET, Emerse Faé qui a assuré l’intérim à la tête des Eléphants, qui ont ensuite remporté la CAN. En conférence de presse ce mercredi, en marge de l’annonce de la liste pour la phase finale de la Ligue des nations, Renard est revenu sur l’imbroglio. Pour lui, il considère cette situation comme un challenge et il dit que pour lui, les challenges font partie de sa carrière. »Je l’ai vécu de façon sereine puisque déjà j’ai été contacté, donc il ne faut pas inverser les rôles… Ensuite, j’ai réfléchi, je connais le continent africain par cœur. J’y ai vécu une aventure exceptionnelle avec cette équipe en 2015 et les challenges font partie de ma carrière – on va dire – chaotique, différente de celle de beaucoup d’autres. Parfois, il faut savoir accepter les différences, être un peu plus tolérants. Des gens ne sont pas capables de l’être, je respecte leurs commentaires et leur façon de voir les choses, qui n’est pas forcément la mienne. » a confié Hervé Renard, vainqueur de la CAN en 2015 avec la Côte d’Ivoire.
Pour lui, personne n’est offensée et tout se faisait dans la règle de l’art. « Je ne pense pas avoir offensé qui que ce soit… J’ai demandé au président de la fédération ivorienne de contacter notre président. On était ensemble une semaine avant en Côte d’Ivoire, ça tombait bien. Ils ont discuté. Ma première décision, c’était de continuer absolument avec l’équipe de France féminine qui est ma priorité. Si on acceptait que je puisse faire les deux… Si je devais prendre une décision aujourd’hui, je prendrai la même que ça plaise ou non. Je suis entièrement avec cette équipe de France féminine. »
Les joueuses de l’équipe française de football ont également suivi cette scène et Hervé pense pouvoir s’expliquer avec elles. « C’est obligatoire. Quand vous êtes en déplacement et que vous avez un souci avec votre femme à distance, quand vous rentrez, vous êtes bien obligé de vous asseoir et de faire le point, de donner une explication rationnelle et concrète, c’est ce que je vais faire avec elles », avance-t-il.
L’équipe de France féminine, avec le retour affrontera le 23 février l’Allemagne à Lyon en demi-finale de Ligue des nations. Sorties lors des quarts de finale de la dernière Coupe du monde en août dernier, les Bleues ont donc une nouvelle occasion de décrocher un trophée, à quelques mois de l’échéance olympique pour laquelle le sélectionneur a également signé. Pour ce faire il a donc a fait appel à l’attaquante Delphine Cascarino, blessée au genou droit en mai dernier.