Crise dans le football camerounais | Samuel Eto’o recadre
Samuel Eto’o Fils, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), se trouve dans de beaux draps depuis quelques temps. Le climax de la situation est marqué par le choix du nouveau sélectionneur qui devrait remplacer Rigobert Song Bahanag dont le contrat est arrivé au terme le 29 février dernier à la tête des Lions Indomptables du Cameroun. Plusieurs accusations sont portées contre l’ex buteur du FC Barcelone qui jusque-là gardait un mutisme. Finalement il décide de faire une mise au point sur cette situation.
Samuel Eto’o Fils, sur ses comptes des réseaux sociaux a fait une mise au point sur l’imbroglio dans lequel il se trouve depuis des mois déjà en tant que président de l’instance faitière du football camerounais. Il lui reproché beaucoup de choses comme voulant être un dictateur à la tête de fecafoot. La nomination du nouveau sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun, Marc Brys a fait naître une tension entre Eto’o et le ministère en charge des sports au Cameroun. Il a été même convoqué au siège de la Confédération africaine de Football (CAF) pour match truqué. Autant de faits face auxquels Eto’o gardait un clame olympien laissant ses amis et proches dans un flou kafkaïen. Mais Samuel Eto’o Fils a décidé de briser le silence et fait une mise au point.
De sa sortie, l’époux de Georgette Eto’o a dans un premier temps exprimé sa gratitude à l’endroit de tous ses proches et admirateurs qui ont toujours cru en lui. Il a ensuite exprimé ses ambitions à l’endroit du football camerounais. Selon lui il œuvre nuit et jour pour mettre le football camerounais à un niveau plus haut et donner aux générations futures ce qui manquait jadis aux générations passées. L’ancien Lion Indomptable a également clarifié qu’il n’aspire jamais briguer le poste du président de la République comme certains l’auraient pensé.
Voici donc l’intégralité du message de Samuel Eto’o Fils : «Mes Chers ami.e.s, que serai-je sans votre affection ? Je suis béni de compter mes amis par millions. Combien de légions êtes-vous pour faire rempart face à l’adversité qui me traque ? Vous plaidez ma cause quand les mensonges me harcèlent. Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre. Vous faites barrage quand la mauvaise foi m’accable. Je vous en remercie infiniment. J’ai consacré ma vie au football. Joueur depuis mon enfance jusqu’à l’âge adulte et, aujourd’hui, dirigeant sportif, j’ai donné le meilleur de moi-même. Elu à la tête de la Fecafoot, je m’efforce de relever notre football. Je travaille vingt heures par jour pour offrir à notre jeunesse les commodités qui ont manqué à ma génération. C’est un sens donné à ma vie que de transmettre et servir mes cadets. Vous, qui m’aimez et m’appréciez, savez que je ne me cache pas pour exprimer mes idées. Oui, en 2018, j’ai voté pour le Président Paul Biya. Et je lui conserve mon soutien indéfectible. Je l’assume. Et non, je ne laisserai personne me priver de mes droits de citoyen. En ce qui me concerne, soyons clairs : la présidence de la Fecafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Je le redis haut et fort : Moi, Samuel Eto’o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité. Soyons constructifs. Rêvons grand pour notre « Continent », donnons le meilleur de nous-mêmes chacun à la place qui est la sienne. Redonnons au football camerounais toute sa grandeur»
Samuel Eto’o, avec cette sortie convainc plus d’un ? À chacun d’y trouver sa réponse.